Le nouveau cours CIE Conducteur d’engins de chantier est obligatoire pour tous les apprenants ayant entamé leur formation d’Horticultrice/Horticulteur CFC ou AFP en paysagisme au cours de l’année 2018 ou ultérieurement. Les premiers cours ont eu lieu dans les régions. Texte et photos : Petra Hausch
Le nouveau cours CIE Conducteur d’engins de chantier est obligatoire pour tous les apprenants ayant entamé leur formation d’Horticultrice/Horticulteur CFC ou AFP en paysagisme au cours de l’année 2018 ou ultérieurement. Les premiers cours ont eu lieu dans les régions.
Texte et photos : Petra Hausch
Le cours interentreprises obligatoire Conducteur d’engins de chantier figure en plus désormais dans le plan de formation des apprenants dans le domaine du paysagisme durant la deuxième année d’apprentissage. Il s’inscrit dans le droit fil du contrôle sur 5 ans mis en œuvre en 2018. Cette mesure épouse l’air du temps et elle s’oriente vers l’avenir de notre branche. Le cours dure trois jours et il s’achève par un examen. Les apprenants ayant réussi l’examen remplissent ainsi les exigences de l’OPA, art. 8 dans ce domaine. Le cours n’est pas noté cependant, autrement dit il n‘a aucune influence sur la note PQ. Les apprenants couronnés de succès reçoivent une mention correspondante dans le livret de formation ainsi qu’un brevet sur papier et ils sont ainsi habilités à manier des engins de chantier.
Large spectre d‘apprenants
Parfaitement instruits, les formateurs ont été alors placés devant quelques défis durant les premiers cours. La sécurité au travail et la protection de la santé constituant ainsi des thèmes majeurs dans le cours, il est apparu que plus d’un apprenant s’est senti largement dépassé pour différentes raisons, d’autres se faisant remarquer en revanche par des résultats très positifs. Cette vaste constellation s’est traduite par le fait qu’une partie des apprenants ont pu passer l’examen fructueusement sans problème, mais que d’autres n’ont pu surmonter les épreuves de théorie et/ou de pratique. De temps en temps, il y a eu aussi des cas, dans lesquels l’apprenant n’a absolument pas pu être admis à l’examen pratique du fait de son comportement ou de ses capacités.
La question s’est donc rapidement posée de savoir comment les entreprises formatrices doivent être informées des résultats de leur apprenant et comment il faut gérer les apprenants n’ayant pas pu passer ou réussir l’examen. Le formulaire « Reconnaissance de compétences » utilisé pour les CIE notés s’est avéré inapproprié à cette fin. Le département Formation professionnelle de JardinSuisse a donc élaboré une attestation de suivi spécialement applicable à ce cours, qui répond à divers objectifs. D’une part, elle certifie que le cours s’est soldé par une réussite ou un échec. En cas d’insuccès, elle pointe quels domaines ont été ratés à l’examen et où les déficits se situent. En même temps, le document vaut comme attestation d’élève conducteur durant 15 mois. L’attestation de suivi définit clairement les conditions dans lesquelles les apprenants peuvent approfondir leurs connaissances et leur compétence opérationnelle dans l’entreprise et se présenter (encore une fois) à l’examen dans le centre de formation respectif. Il est également possible de répéter le CIE.
Le repassage de l’examen n’est pas impératif. L’apprenant ne doit pas toutefois intervenir ensuite sur des engins de chantier.
Une bonne solution
Erich Affentranger, directeur du centre de formation de Pfäffikon et par ailleurs responsable du département Sécurité au travail et protection de la santé de JardinSuisse, lance un appel à toutes les entreprises formatrices : « En instaurant ces mesures, nous avons trouvé à mon avis une bonne solution pour les apprenants ayant échoué à l’examen. Il devrait être de l’intérêt des entreprises formatrices que le manque de compétences soit comblé et que le cours puisse être terminé au final avec succès. »
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