La réponse viendra le 13 juin par les urnes.

Chers entrepreneurs de la branche verte, 

Depuis des années, JardinSuisse forme et sensibilise les entrepreneurs du pays pour réduire concrètement l’impact environnemental de notre branche. Cet engagement est coûteux mais nous paraît nécessaire, car nous voulons tous un monde plus naturel. Aujourd’hui, ce sont des ONG qui mettent les métiers de la terre au pied du mur à ce sujet, sans ménagement et avec des solutions inadéquates. Elles veulent interdire toute utilisation de recourir à des produits de synthèse pour protéger nos plantes en dernier recours, quasi immédiatement. C’est tout de même paradoxal d’être traité de pollueur après s’être engagé sans compter durant des années dans des démarches pour réduire drastiquement l’utilisation de ces produits ! La réponse viendra le 13 juin par les urnes. 

Heureusement, les horticulteurs et les paysagistes sont généralement des citoyens positifs et constructifs. Nos entrepreneurs hésitent à s’engager dans des débats potentiellement conflictuels. C’est dans notre nature : nous aimons ce qui se développe organiquement, sans coup de force. Et la bonne surprise dans ce domaine, c’est que malgré la pluie et les frimas de ce printemps, nos métiers ont le vent en poupe. La pandémie nous a offert quelques galons dans l’estime de la population. Tirons le meilleur de cette tendance lourde, dont nous n’aurions pas rêvé il y a quelques années encore.

Je vous souhaite à tous une très belle fin de saison, avec du succès et… du soleil !

Olivier Mark