A une crise sanitaire suit une crise militaire en Europe. Tout cela pourrait décidément aboutir à des difficultés économiques, qui pourraient cette fois-ci aussi toucher nos paysagistes.
La peur n’est toutefois jamais bonne conseillère. Je ne parle pas des aspects sécuritaires, pour lesquels je ne suis ni spécialiste, ni compétent, mais bien de l’activité au sein de notre branche verte. On pourrait en effet avoir des soucis en voyant les taux d’intérêt augmenter, la pénurie de matériaux entraver le travail ou encore le prix de l’énergie flamber.
Un collègue paysagiste que j’ai rencontré en marge de l’assemblée générale à Fribourg m’a toutefois rassuré, avec la sagesse de l’homme raisonnable. Il me dit à juste titre que la construction ne peut pas poursuivre son développement débridé, en produisant des logements vides à des prix stratosphériques. Les taux d’intérêts négatifs n’encouragent pas un financement sain des investissements. La pénurie de personnel qualifié sur les chantiers n’est pas soutenable à terme. Ce qui se profile économiquement n’est qu’une correction, certes défavorable, mais inévitable à ses yeux.
Après mûre réflexion, je pense que ce collègue a raison. Les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel. Espérons toutefois que les turbulences qui se profilent à l’horizon ne soient pas trop dommageables, et surtout que la paix règne durablement sous nos cieux…
Dans ces circonstances à nouveau incertaines, je vous souhaite plus que jamais une excellente saison !
Olivier Mark
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