Editorial

L’heure est maintenant au bilan de cette période aux conséquences inédites pour toute l’économie de notre pays. L’onde de choc est passée, nous comptons les pertes au sens premier du terme, et nous poursuivons notre action pour demander des dédommagements ciblés. Nous ne serons toutefois pas les seuls à demander de l’argent à l’Etat… A ce stade, une chose est sûre : nous avons appris énormément. Ainsi, notre meilleure défense pendant toute la crise a été de parler positivement du jardin. JardinSuisse a beaucoup contribué ces dernières semaines à rendre le jardinage d’actualité. Certes, nous aurions préféré des circonstances plus enthousiasmantes pour accomplir cette mission… mais c’est un fait : pendant le confinement plus que jamais, s’occuper de son jardin ou de son balcon était devenu une nécessité.

J’aimerais rendre hommage aux paysagistes qui ont contribué à cette communication positive. Moins touchés que les producteurs ou les détaillants, ils nous ont incité à tenir un langage positif, qui s’avère finalement un des meilleurs actifs à l’heure du redémarrage.

Cette crise n’est pas toutefois terminée. Nous ne connaissons pas la suite de l’histoire, ni pour la santé des personnes, ni pour l’impact final sur nos entreprises. Il faut donc poursuivre notre travail pour des dédommagements, certes, mais aussi pour améliorer nos connaissances professionnelles, pour renforcer encore notre image dans le public et pour des conditions-cadre favorables à notre activité, en temps « normal » aussi.

Et entretemps… je vous adresse tous mes vœux pour une fin de saison aussi sereine que possible, malgré les circonstances.

Olivier Mark