L’influenceuse de la campagne sur les superfoods

Ce ne doit pas être forcément un avocat du Chili ou un ananas du Costa Rica. Les « superfood » sont censés aider à maigrir ou à conserver une apparence jeune et avoir en tout cas une influence bénéfique sur la santé. Ces denrées alimentaires sont très bien cotées auprès des consommateurs, mais sont issues la plupart du temps de contrées lointaines, présentent un mauvais bilan écologique et coûtent cher. JardinSuisse entend révéler par sa campagne que les superaliments ne doivent pas nécessairement répondre à ce schéma. En effet, il existe de nombreuses plantes bonnes pour la santé juste devant nos portes, les fruits et légumes cultivés dans le propre potager restant toujours le meilleur moyen d’avoir une alimentation équilibrée.
Les jardineries et les entreprises horticoles suisses proposent un vaste choix de plantes comestibles. Nombre d’entre elles possèdent de véritables « superpouvoirs », étant par conséquent des superfoods. Les entreprises horticoles nationales ne peuvent donc que profiter du battage médiatique autour des superfoods.
JardinSuisse a lancé la campagne dans ce but l’année dernière et a pu remporter de multiples succès. Sa promotion va se poursuivre cette année, désormais également sur les médias sociaux, à commencer sur Instagram. « Nous savons que les thèmes ‹ Super Food › et ‹ Urban Gardening › sont tendance chez les jeunes gens », dit Othmar Ziswiler, responsable du commerce de détail horticole auprès de JardinSuisse. C’est pourquoi nous essayons d’approcher maintenant ce jeune public via les médias sociaux et de leur faire mieux connaître ainsi les vertus des plantes super-alimentaires, produites par les entreprises horticoles suisses.

En coopération avec une influenceuse
Pour la première fois, JardinSuisse collabore avec une influenceuse. Âgée de 24 ans, Anina Gepp, originaire de Zurich, a étudié la production multimédia et elle exerce ses talents de journaliste indépendante depuis quelques années. Sa principale activité professionnelle consiste à faire office d’influenceuse. Wikipedia en établit la définition suivante : « Un influenceur/une influenceuse est une personne active sur les réseaux sociaux qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d'être un relais d'opinion influençant les habitudes de consommation dans un but marketing.»

Anina Gepp écrit sous le nom @aniahimsa à propos de la santé, d’un mode de vie durable, de voyages et d’une alimentation végane. Elle poste régulièrement des photos et de petits textes se rapportant à ces sujets sur Instagram et ses quelque 65 000 abonnés, des jeunes gens pour la plupart, regardent et lisent ses posts. « Mes lectrices et mes lecteurs doivent être incités à vivre plus sainement et plus consciemment », précise l’influenceuse sur sa page d’accueil www.aniahimsa.com.

L’influenceuse va coopérer avec JardinSuisse et elle ne va cesser de signaler le thème « Superfood suisse » sur les canaux de ses médias sociaux. Elle le fera dans le cadre du réaménagement de son balcon, vu qu’Anina Gepp a emménagé dans un nouvel appartement l’année dernière. « Je n’avais aucun balcon jusqu’à présent et je n’étais pas versée dans le jardinage urbain. Mais cela doit changer », dit-elle. Elle désire métamorphoser son balcon en un petit jardin paradisiaque, parsemé d’une multitude de plantes aromatiques, de légumes et de fruits. Elle va se laisser conseiller à cette fin dans une jardinerie, puis faire état de ses expériences et de ses achats sur Instagram. Elle va aussi impliquer ses abonnés lorsqu’elle remplit des pots, qu’elle entretient les plantes et qu’elle effectue la première récolte. « Tout le thème ‹ Urban Gardening › est absolument nouveau pour moi », explique-t-elle. « Mais c’est précisément mon avantage : je peux ainsi aborder ce sujet avec les yeux d’une novice et, dans le meilleur des cas, transmettre ma passion à mes abonnés qui sont peut-être également des amateurs en matière de jardinage urbain. »

Après la récolte, les préparatifs du repas
Anina Gepp se réjouit du nouveau petit jardin sur son balcon et de la première récolte de piments ou de myrtilles. « J’achète toujours des produits frais sur le marché. C’est certainement autre chose cependant de transformer, puis de manger des fruits et légumes que l’on a plantés et récoltés soi-même. On sait alors ce que l’on a », précise-telle en riant. En outre, l’emballage encombrant est ainsi complètement supprimé.
Or, une fois récoltés, il faut préparer les produits à consommer : Anina Gepp va également exposer à ses abonnés comment préparer les légumes et fruits. Elle va fournir des recettes et donner des conseils.

Elle espère maintenant gagner le plus d’abonnés possible à la cause du Superfood suisse par ses publications, afin d’attirer une clientèle accrue dans les entreprises horticoles et les jardineries.