Le végétal ornemental superstar, mais aussi source de soucis !

De magnifiques opportunités sont donc apparues pour notre branche économique, car c’est le moment de montrer nos talents pour exploiter positivement ces différents thèmes largement médiatisés.

Attention toutefois. De toutes les attentes environnementales contemporaines en rapport avec le végétal, certaines sont pour le moment utopiques, ou du moins perématurées. Pour livrer des plantes issues de cultures ultra naturelles, nos cultivateurs doivent élaborer des nouvelles gammes de produits et des nouvelles méthodes de travail. Cela prendra du temps et de l’argent. Or, nos producteurs ne sont pas en grande forme économique. Il leur faudra beaucoup d’énergie et de volonté pour innover, sachant que la concurrence étrangère sera toujours en embuscade pour livrer à leur place.
Nos paysagistes sont bien sûr aussi concernés par cette mouvance. Actuellement déjà, de nombreuses entreprises pionnières offrent des jardins à caracère naturel, tant par le concept que pour l’entretien. Ces précurseurs s’adressent encore souvent à une clientèle prête à mettre le prix pour concrétiser leur projet. Ces membres montrent la voie, et peuvent mettre en valeur leur savoir-faire grâce à leur propre marketing.

Quant à JardinSuisse, nous mettons toute notre énergie pour arbitrer les attentes de toutes les parties, dans un esprit progressiste, mais pas sacrificiel. Surtout, nous offrons des prestations utiles pour informer sur les avancées d’ores et déjà réalisées dans le domaine environnemental et nous redoublons d’efforts pour former les professionnels. Nous activons la recherche et mettons les gens en réseau pour avancer plus vite. En clair, nous prenons cette mission au sérieux.
C’est toutefois ensemble, soit avec l’énergie de tous, que nous pourrons tirer le plus d’avantages des tendances actuelles. Cela nécessitera donc une certaine dose de solidarité, qui sera source de nouvelles opportunités à terme.

Olivier Mark